La tradition d'antan et un savoir-faire artisanal ont fait salon aux Usines Réunies
Le site communal des Usines Réunies a ouvert ses portes le dernier week-end d'avril offrant au regard d'amateurs, d'amoureux du bel ouvrage et de nostalgiques une collection d'exception de plus de cinq cents modèles de sièges et meubles uniques.
Répondant aux questions des visiteurs, Hervé Leroy, 1er adjoint au maire de Saint-Loup et responsable du projet, appuyait : " Vous êtes dans un lieu chargé d'histoire qui a une âme. Il regorge de richesses. Nous mettons notre énergie à sauvegarder le savoir-faire ici présent dans un futur conservatoire qui fera de l'endroit où on a gagné sa vie, un site où on aime vivre ! "
Ce qui est nouveau, ajoutait Philippe Chrétien, " c'est l'intérêt que les gens manifestent à notre action en nous offrant de belles pièces : une chambre à coucher fabriquée en 1951 dans les locaux de la société Jacques Parisot, un billard russe de marque Cholley-Archambault, une salle à manger signée par l'ébéniste Lagrange, un plan de fauteuil établi en 1920 pour Majorelle de Nancy dans le style Art nouveau ". Des outils, des dons agrandissent et diversifient la collection.
Techniques ancestrales et démonstrations d'artisans
Philippe Boulereau, ébéniste, Louis Jeandel, ancien instituteur passionné d'histoire locale, Philippe Chrétien, ancien employé des Usines Réunies, Jean-Claude Huguenin qui connaît ce patrimoine par cœur et Sonia Perrot, tapissière d'ornement à La Lanterne se sont investis avec Hervé Leroy dans la présentation et la décoration des salles d'exposition.
Hervé Leroy, son équipe et les partenaires de la dernière exposition du conservatoire des Usines Réunies
Les organisateurs s'étaient attachés la participation de plusieurs artisans et créateurs : brodeuses de dentelle de Luxeuil et de ruban de soie, peintre sur porcelaine, fabricants de jouets et objets en bois et de savons artisanaux.
L'âme du bâtiment a apporté naturellement une valeur ajoutée au raffinement des objets exposés. Les visiteurs ont admiré les fabrications dans la tradition d'antan et les démonstrations d'un sculpteur sur bois, du chaisier-rempailleur Jean-Marie Pongan, du savoir-faire de décoratrice de Sonia Perrot, du cannage traditionnel de Gilles Lugnier et les couleurs des créations de Mic'Jouebois ...) auxquels s'ajoutaient des projections vidéos de fragments chorégraphiques prêtés par la médiathèque de la Haute-Comté et une rétrospective de l'histoire du Sporting Club Lupéen depuis sa création en 1907 jusqu'aux années 70.
(source : les Affiches de la Haute-Saône)
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